Mikel Astarloza, vainqueur de l’étape de Bourg-Saint-Maurice sur le Tour s’est défendu aujourd’hui de s’être dopé après l’annonce de son contrôle positif à l’EPO. Le contrôle en question avait eu lieu le 26 Juin, soit quelques jours avant le départ du Tour de France. Il s’agissait d’un contrôle urinaire.
Le coureur et son équipe sont surpris.
Ce dernier explique qu’il n’a jamais rien pris et que s’il l’avait fait, il aurait fourni une fausse adresse aux contrôleurs pour ne pas se faire contrôler.
Son équipe, quant à elle, exprime sa surprise, les contrôles internes pratiqués au sein de la formation Euskaltel Euskadi s’étant tous révélés négatifs.
Le coureur a été suspendu provisoirement par son l’UCI en attendant la contre-expertise de l’échantillon en question.
Si ce cas se révélait être un cas de dopage avéré, il constituerait un deuxième gros coup de massue après le contrôle positif de Di Luca lors du Giro annoncé récemment.
Il verrait également le coureur espagnol déclassé du Tour, ce qui profiterait à Casar qui récupérerait la victoire d’étape, le coureur de la française des jeux ayant fini 2ème derrière le basque. Au classement général, Astarloza laisserait également remonter Casar de la 12ème à la 11ème place.
En attendant, voyons ce que donnera l’analyse de l’échantillon B.
Crédit Photo : Astarloza par adambowie – Creative Commons
