Test longue durée des plateaux Osymetric

Posté le 22/06/2015 à 19 h 18 min par dans Equipements, Tests

Rappel rapide sur le produit Osymetric

Ayant beaucoup étudié théoriquement le plateau Osymetric lors de son utilisation par certains pros et également disserté sur le sujet, j’ai voulu le tester par moi-même. Utilisé par Wiggins lors de sa victoire sur le Tour et depuis plusieurs années par Froome également avec les succès qu’on lui connaît ces dernières saisons, ce plateau n’en demeure pas moins bizarre à la vue et très peu utilisé dans le peloton professionnel (à ma connaissance, seul Froome l’utilise désormais) malgré les avantages théoriques promis par le concepteur.

Le tableau vendu par le fabricant est en effet élogieux : moins de fatigue, moins d’acide lactique (10%) généré et plus de puissance (10%) et de souplesse au pédalage. Ayant une tendance à vite pédaler carré avec la fatigue et ayant une pratique loin d’être suffisante pour travailler en profondeur sur mon pédalage, j’ai décidé d’essayer ces plateaux pour voir ce qu’ils pouvaient m’apporter, constater par moi-même un éventuel gain. L’installation date de août 2014.

Je suis passé de plateaux Ultegra Compact 50/36 ronds aux plateaux Osymetric 50/38. Osymetric ne proposait pas encore le 36 à l’époque, il semblerait que cela soit sur le point de changer suite à une demande de Froome justement…J’attends cela avec impatience devant avouer que depuis mon passage en 38, j’ai parfois beaucoup plus de mal à passer certaines montées sèches des monts flandriens avec mes cassettes de nordiste.

La théorie

Comme je l’avais déjà expliqué dans un article précédent, la théorie derrière les plateaux Osymetric est relativement simple. La courbure en Twincam des plateaux a été obtenue suite à des études bio-mécaniques du mouvement de la jambe des coureurs lors du pédalage. Elle est donc sensée être parfaitement adaptée, du moins d’un point de vue biomécanique, au mouvement de pédalage.

Le rayon du plateau augmente donc lorsque la jambe est au point haut et qu’elle est en mesure de générer plus de puissance et diminue inversement lorsque la jambe est au point bas. La transition n’est pas linéaire, ce qui donne cet aspect si particulier au plateau. Sur un aspect purement théorique, ce plateau et donc idéal pour pédaler, respectant le corps humain et ses capacités mais qu’en est-il sur le vélo ?

La pratique

En pratique, ce n’est pas si évident que cela, surtout quand on vient d’un pédalier rond et qu’on a habitué son corps à pédaler comme ça depuis des années, 15 ans me concernant. Il faut alors désapprendre à pédaler “rond » pour laisser les jambes être guidées par le mouvement de la twincam et leur permettre de retrouver leur liberté naturelle.

Plateaux Osymetric

Au bout de quelques sorties, le mouvement vient naturellement dès qu’on enclenche les pédales et qu’on se lance si bien qu’au retour sur un vélo utilisant des plateaux ronds, on se sent beaucoup plus véloce avec une impression de puissance impressionnante en danseuse, le point haut étant déplacé en poussée et en relevé de pédale.

Surprenant au départ

On est donc surpris pendant 30min environ au départ des premières sorties par le mouvement de pédalage qui a tendance à garder les jambes en prise. Logique puisque le but de cette forme est de maximiser le pédalage à tous les stades. On se retrouve donc à pédaler en prise même en moulinant.

Quand on mouline à l’échauffement avec un pédalier rond, on ne génère presque rien, du moins, physiquement on ne ressent rien si ce n’est une mise en action très facile des jambes. Là, avec le plateau Osymetric, même en moulinant un peu « dans le vide », on sent que les jambes sont emmenées et incitent à garder le mouvement et donc à pédaler. Même si aucune sensation de fatigue n’est ressentie, on ressent que le fonctionnement des muscles est optimisé au maximum. Tout travaille, on n’a plus cette impression parfois ressentie de perte d’énergie ou de pédalage “dans le vent”. On sent également dès les premières sorties que certains muscles travaillent plus qu’habituellement, ceux au niveau du haut du fessier, des hanches, de l’arrière des mollets mais aussi les vastes internes.

Le passage entre les deux rayons de courbures du plateau s’effectue sans souci pour la chaîne, c’est fluide même si en cas de chaîne abîmée ou mal entretenue, un claquement constant se fera entendre, la courbure changeant brutalement et la chaîne non lubrifiée allant alors se déposer sur le plateau en descendant et en produisant un petit son au lieu de suivre la courbure dans le cas d’une lubrification parfaite.

Etonnamment évident ensuite

Par la suite, à mesure que le corps et les jambes s’habituent au mouvement, on est surpris de l’aisance que procure un tel pédalage. Même avec des sorties longues et de la fatigue dans les jambes, je n’ai jamais eu l’impression de “pédaler carré” comme cela m’arrivait souvent avec des plateaux ronds. Au contraire, je n’ai jamais eu l’impression de pédaler aussi rond en situation de fatigue, comme si les jambes et le corps étaient guidés vers le mouvement idéal et naturel. Par contre, comme évoqué plus haut, lors de l’échauffement, j’ai souvent eu l’impression de pédaler de manière bizarre, les jambes étant emmenées alors que je n’envoyais pas beaucoup de puissance.

Cela étant dit, le ressenti global avec ce plateau est un ressenti de facilité et de naturel. Je n’ai jamais senti une telle évidence au pédalage sur la route et c’est vraiment plaisant.Le seul point réellement étonnant au départ et qui a persisté un peu plus longtemps que le reste, c’est le démarrage en danseuse aux arrêts. Il est assez dur de se lancer car on tire plus gros sur le point haut. A part cela, toute la chaîne musculaire m’a semblé être exploitée au top de son efficacité mais attention, je remets les choses dans leur contexte, je reste un cycliste amateur avec des limites physiques probablement basses en regard d’autres pratiquants plus assidus. Je suis donc loin d’avoir une musculature parfaite, je pense même avoir un déficit musculaire dans les jambes par manque de pratique ou de musculation en dehors. Je suis plus souvent limité par mes jambes que par ma respiration.

J’ai donc l’impression que le plateau Osymetric, dans ma configuration physique aide beaucoup en supprimant certaines faiblesses musculaires et en amplifiant l’action des muscles existants. Pour les pratiquants plus assidus, je pense qu’il permet de travailler le mouvement de pédalage, de pallier à certains défauts mais aussi de travailler l’explosivité en surexploitant les muscles. Avec le plateau Osymetric, vous pourrez ainsi par exemple sprinter assis simplement en augmentant la fréquence de pédalage ou faire des accélérations franches en montée sans lever les fesses de votre selle. De retour sur un plateau rond, en danseuse, votre puissance perçue et votre aisance seront plus importantes. C’est ce que j’ai ressenti lors du passage sur mes autres vélos VTT et Cyclocross aux plateaux ronds.

Quid de l’efficacité d’un tel plateau ?

La théorie

L’efficacité et le gain apportés par un tel plateau font débat. Depuis leur introduction en course et les victoires sur le Tour de leurs utilisateurs, Froome et Wiggins, la question revient régulièrement sur le devant de la scène. Alors que B. Wiggins ou G. Thomas ont arrêté de l’utiliser après l’avoir testé et pratiqué plus ou moins longtemps, Froome continue car il le préfère aux ronds. C’est d’ailleurs une utilisation personnelle, ce qui ne manque pas de faire une belle pub gratuite à la marque.

Quand on voit les performances du coureur britannique, son allure filiforme et son style de pédalage, on peut néanmoins se demander si ce profil de plateau ne vient pas optimiser son physique hors norme en comblant certaines “faiblesses » musculaires (certes relatives), le coureur étant très maigre, pour accroître à l’inverse certains autres muscles et lui permettre d’obtenir ce niveau de performance aussi impressionnant en faisant de ses éventuelles faiblesses des forces en quelque sorte.

Le spécialiste de bio-mécanique et entraîneur de la FDJ, Frederic Grappe a dirigé une étude scientifique sur ce plateau. Aucun gain notable évident ne ressort même si des petites différences peuvent être perçues dans les tests selon les coureurs et les intensités d’effort. Ce produit n’est donc pas miraculeux même si en l’essayant on est surpris par son efficacité perçue. L’efficacité réelle semble donc à relativiser en fonction du physique de chacun et du style de pédalage. Un pédalage en souplesse ou avec un corps moins musclé me semble, à la lueur de mon expérience, optimisé par ce profil de plateau.

On est loin en tous cas de la comparaison qu’avait faite sur BeIN l’ancien coureur Geoffroy Lequatre lors du Tour de Romandie, comparant la différence entre plateau rond et Osymetric à la différence entre une 2CV et une Ferrari.

Les chiffres constatés

Pendant ma pratique, j’ai constaté une augmentation notable de ma fréquence de pédalage, c’est indéniable. En ressenti immédiat comme en vue statistique sur mes logs Strava. Pédalant entre 75 et 85 RPM habituellement, je suis passé sans trop de souci entre 90 et 95 RPM naturellement. J’ai remarqué que je moulinais beaucoup plus tout en ayant aussi tendance à être beaucoup plus actif musculairement dans le bas du dos et sur le côté des fesses. Je montais des petites côtes assis, tout en puissance, en accélérant simplement la vitesse des jambes, sans même forcément changer de braquet. Je me suis beaucoup moins mis en danseuse ayant bien moins besoin de détendre les muscles ou relâcher les cuisses, ce que je faisais auparavant très souvent.

D’ailleurs, sur la posture de Froome, j’ai eu tendance à la comprendre par l’activation de certains muscles du bas du dos chez moi et par la force plus importante délivrée par les cuisses, surtout les vastes internes, lors du pédalage. Naturellement, j’avais tendance à raidir le dos et donc à baisser la tête et légèrement écarter les bras pour pouvoir développer plus de puissance. Sans dire que je suis devenu Froome, je me suis rendu compte que mon corps avait tendance à s’adapter à ce plateau pour en tirer le maximum en pédalant des fois un peu “à la Froome”, la performance en moins !

Sur les premières sorties, la sensation s’estompant d’ailleurs avec le temps, j’ai ressenti un sentiment de fatigue musculaire important, sauf dans les jambes. J’avais l’impression qu’elles travaillaient plus, mieux mais surtout plus naturellement. Cependant, la fatigue apparaît à mon sens moins vite avec ce type de plateau mais les utiliser à plein demande un gainage ou un développement de certains muscles périphériques que je n’avais pas forcément au départ, ce qui m’a donc donné une impression de difficulté.

Sur la longueur, j’ai ressenti ensuite une grande aisance à les utiliser et une sensation d’exploitation optimale de mon corps. Toute la puissance développée m’a semblé passer au mieux dans le vélo avec ce plateau. D’ailleurs, pendant cette utilisation, je me suis rendu compte du mauvais réglage d’une cale ou de la mauvaise cambrure d’une de mes chaussures…Le pédalage étant optimisé, ma jambe avait tendance à être bien droite avec le pédalage en prise ce qui m’a rapidement montré qu’une chaussure était mauvaise et provoqué une légère douleur, le pied devant se mettre très légèrement de coin dans le point bas auparavant avec le plateau rond, ce que je n’avais que rarement ressenti. Une bonne posture (que j’ai corrigée ensuite) m’a donc semblé être primordiale avec ses plateaux pour en tirer un bénéfice complet.

Quelle utilisation dans d’autres pratiques que la route ?

Je n’ai testé ces plateaux que sur route et en le faisant me suis souvent demandé ce que ça pourrait donner sur d’autres terrains ou mêmes sur des pavés par exemple car on perd avec ce plateau l’habitude de relever la pédale avec la jambe opposée, cela se faisant naturellement, ce qu’il est pourtant important de faire sur terrain accidenté pour ne pas trop subir les vibrations.

On a donc tendance à subir plus facilement les mauvaises routes j’ai remarqué ,du moins au départ et avec, toujours, ce déficit musculaire me concernant. Le gain sur route est donc évident mais qu’en serait-il sur pavés ou routes mauvaises où l’effet du gainage ou des muscles auxiliaires est plus notable ? Cela mériterait d’être testé plus en détails même si je pense qu’un athlète complet doit pouvoir largement compenser ce souci qu’un amateur comme moi aura ressenti.

La partie commerciale

Le concept n’étant pourtant pas récent, les plateaux ont été inventés il y a plus de 20 ans, leur coût reste néanmoins élevé, bien plus que des Shimano Ultegea par exemple. Comptez un peu moins de 250€ pour les deux plateaux sans la main d’oeuvre. Ils sont maintenant fabriqués par Stronglight. La qualité limite qui était souvent pointée du doigt auparavant, tant au niveau du matériau, assez fragile, que du dessin des dents provoquant des déraillements, a été très fortement améliorée depuis que Stronglight produit les plateaux. Ils sont rigides et la chaîne tient très bien en place. Les plateaux passent sans souci. Je n’ai eu absolument aucun souci de déraillement en plus de 3000km d’utilisation.

Patte de dérailleur pour plateaux Osymetric

Le montage est un peu plus complexe que dans le cadre d’une transmission habituelle puisqu’il faut déplacer légèrement le dérailleur avant, placer la patte de protection anti-déraillement et donc souvent changer le câble de dérailleur avant, s’il ne s’agit pas d’une première monte. Il faudra aussi certainement passer par l’achat de nouvelles fixations pour fixer les plateaux entre eux.

Ajoutez à cela que les plateaux sont vendus sans groupement ni même pédalier et vous obtenez une facture plus élevée qu’avec un groupe de marque habituelle. Pour installer deux plateaux Osymetric en première montre, il vous faudra en effet passer par l’achat d’un pédalier complet de la marque de votre transmission dont vous n’utiliserez pas les plateaux, en plus de l’achat des deux plateaux Osymetric. Il est certainement possible de négocier leur reprise avec le marchand de vélo en cas d’installation initiale lors de l’achat du vélo. Cela n’a pas été mon cas puisque j’y suis passé en venant d’une transmission Ultegra déjà utilisée.

Conclusion

Malgré un gain difficile à quantifier scientifiquement, ces plateaux m’ont vraiment bluffé ! Je les utilise maintenant depuis 9 mois et ne pense pas repasser aux ronds. J’ai ressenti un gain important en les utilisant, tant en vélocité, en confort et en puissance. Je n’ai jamais eu l’impression de pédaler aussi naturellement que depuis que je les utilise. C’est vraiment étonnant.

A mon sens, ils peuvent permettre d’optimiser de manière importante la performance de certains coureurs, selon leurs profils et leurs capacités physiques, comme semble le démontrer un coureur comme Froome. Pour les amateurs, le gain me semble être intéressant également même si je pense qu’un coureur bien gainé, musclé et très puissant bénéficiera peut-être moins fortement ou de manière moins évidente du gain des plateaux encore que cela serait à vérifier.

Est-ce que tout cela justifie le prix ? Je ne sais pas. A vrai dire, je pense qu’une offre d’essai chez des revendeurs pourrait être intéressante pour séduire plus de coureurs avant l’achat. Débourser 250€ sans la main d’ouvre ni les éventuelles pièces autres est un peu cher pour un pari quand on a déjà un pédalier avec 2 plateaux neufs.

Toujours est-il que j’aurais donc tendance à vous conseiller ces plateaux, certes particuliers et auxquels il faut prendre le temps de s’adapter, mais qui offrent à mon sens un réel plus à la pratique du vélo de route. Ils m’ont en tous cas conquis.

Plus d’infos sur le site de Osymetric

A propos de

Tombé dans le vélo à l'adolescence, je n'ai cessé de rouler depuis en essayant de constamment suivre l'actualité du monde cycliste. Je vis le vélo comme une passion, un sport et un mode de vie, chaque coup de pédale après l'autre.

12 Réactions

  1. tout a fait d’accord sur cet analyse
    j’utilise ces plateaux depuis 3 ans, et j’ai estimé le gain de puissance entre 2 et 3%
    j’ai amélioré tous mes chrono avec ce matos
    depuis 2 ans j’ai le modele 4 branches dura ace 9000 en 50/34 qui est encore mieux

  2. Pour moi, O’symetric est voué à disparaître très bientôt, contrairement à ce qu’essaye de faire croire Talo. J’ai moi-même testé ces plateaux 2 x 1 an sur tous les terrains possibles. Certes, les sensations sont différentes / mais pas meilleures ! Oui, certains muscles travaillent différemment mais pour moi ça ne change rien au final sur la performance pure. Je vais même dire que j’étais plus détruit musculairement avec les O’sym qu’avec les ronds… et je n’ai jamais grimpé ni roulé aussi vite que depuis que je suis repassé aux rond. Il n’y a qu’à voir le nombre de pros et d’amateurs qui ont essayé et ont abandonné les O’sym pour se convaincre que si effets il y a, c’est dans la tête. De plus, les deux plateaux devraient être orientés différemment petit et grand, on n’a pas la même position sur le plat ou en danseuse. (Quoi qu’il en soit, le grand axe du plateau arrive bien trop tôt !) C’est, de plus, incompatible avec le style de course par à-coups, où on se heurte à la « patate » quand on accelère brutalement. Je pourrai encore développer longtemps sur ce que je n’aime pas chez O’sym, je vais juste dire qu’avant je pensais trouver des vertus « magiques » à ces gadgets, maintenant c’est aux ronds que je trouve toutes les qualités !
    J’attends que Jean-Louis Talo me prouve que j’ai tort 😉

  3. C’est dingue de voir les constructeurs (Rotor, O’symetric etc) s’acharner à « prouver » la supériorité de l’ovale par rapport au rond… Moins on en voit sur les routes et dans les pelotons, plus les témoignages de non-satisfaction s’accumulent, et plus les mecs s’acharnent à faire passer les utilisateurs de ronds et les non-convaincus pour des nazes qui n’ont rien compris au concept.
    On nous sort à chaque fois le coup du méchant sponsor qui empêche l’utilisation des O’symetric, paraît-il même qu’une cinquantaine de coureurs ont contacté Jean-Louis Talo pour tester ses plateaux, quelle blague… Après il va faire sa pub sur une victoire après une attaque EN DESCENTE, gagnée grace à O’symetric, on marche sur la tête, même avec un plateau triangulaire on peut attaquer en descente. Par contre en montagne, rien de fulgurant, et quand ce sont des « gros culs » qui mettent plusieurs minutes à Froome en montée en rond, on l’entend plus le Jean-Louis. Dernière chose, tous ceux qui ont essayé les Rotor Q Rings, préfèrent rouler en Rotor… rond.

  4. Plus qu’une supériorité, c’est un ressenti qui est ici mis en avant. Chaque coureur a ses propres sensations. Pour avoir roulé sur du rond et sur Osymétric, j’ai une préférence pour le second car je sens qu’il me correspond mieux.
    Quant à Rotor, ou à d’autres plateaux ovales, pour avoir essayé, je n’ai jamais eu de bon feeling et ai toujours eu une gêne lors du pédalage. Question de ressenti, là aussi

  5. Il y a 25 ans, j’ai mis le pédalier ovale – qui ne s’appelait pas encore Osymetric- grâce à un ami, et j »ai fait la meilleure saison de Triathlon de ma vie. Je ne pense pas que cela soit une coïncidence, je pense même que c’est quantifiable, et à peu près de deux secondes au kilomètre. Le seul problème – pour moi – c’est que je ne peux plus le mettre sur un autre vélo car il faut une patte de dérailleur à collier et non sur la patte de cadre.

  6. Bon , à part Froome qui doit rouler avec des straping sur les lombaires et qui possède une morpho avec très peu de quadriceps , personne ne gagne quoi que ce soit et surtout pas des classiques comme Paris roubaix ou il faut du braquet pour rouler à 50 sur les pavés . Si on détail , on s’aperçoit que ces plateaux recrutent plus de muscles , comme en course à pieds la pompe cardiaque tourne plus vite ce qui favorise les cyclistes filiformes qui sont plus légers car moins musculeux .
    J’ai essayé les Qrings et lors de la première sortie j’ai eu l’impression de faire des squats en pédalant !
    J’ai insisté pendant une saison et suis revenu aux ronds avec une impression d’efficacité accrue . J’en conclu que ces plateaux devraient êtres montés sur un vélo reservé à un entrainement de musculation et utilisé surtout sur un HT .

  7. Bonjour, je teste ces plateaux (52*38) depuis plusieurs semaines et mes sensations sont bien meilleures avec : cadence de pédalage augmentée, moins de fatigue musculaire, FC plus basse, impression d’avoir plus de puissance (montées le cul sur la selle plus faciles). Bref, pour moi, cycliste moyen, de petit gabarit (1.70m / 60 kg), c’est mieux donc je reste sur ce type de plateaux !

  8. Bonjour ! Personnellement j’ai fait quelque chose de différent, je roule en 56 rond sur la plaque et en 38 ovale sur le petit. Aussi bizarre que cela puisse paraitre sur le plat et toute côte en dessous de 3% je tire gros en j’ai une faible cadence et plus le % augmente plus je mouline et je trouve une facilité accrue de pédalage comme cela. (Pour info je suis aux environ de 60 rpm sur plat contre 90 en montée et ça me convient parfaitement comme ça).

  9. Tous se qui dise du mal des ôsymétrique comprennent vraiment rien au vélo un pédalage sensationnel la plus belle chose que j’ai pu ressentir d’efficace Sur le vélo trop top peut plus m’en passé

  10. L’avis de « reboul » est bien la preuve que pour les amateurs d’osymetric, l’intolérance est la règle d’or. Attention avec la secte Osymetric, interdiction de ne pas avoir les mêmes sensations qu’eux, si eux aiment, tout le monde doit aimer, sinon les gens ne sont que des moins que rien qui ne comprennent rien au vélo.
    C’est hilarant de voir l’effet placébo que peuvent ressentir ces gens. A 250€ le jeu de plateaux, on se doit de ressentir des effets miraculeux, je peux le concevoir 😉

    Sans rancune « Gilou », mais fais un petit effort pour les fautes, ça pour le coup, ça déclenche pas des sensations extraordinaires dans mon cerveau, et surtout, ça donne zéro crédibilité à ton avis, déjà peu objectif. (encore un pote de Talo ?)

  11. Il serait peut-être intéressant d’avoir le ressenti du testeur après quatre ans !

  12. Pingback: Pédaler rond ou pas, telle est la question ! – Blog Jour de Vélo

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