Récit Caravane

La découverte de Marseille s’est poursuivie après l’étape malheureusement… En effet, ce soir-là, les chefs caravane avaient réunion caravane. Il y a 3 ou 4 réunions caravane pendant le Tour. C’est l’occasion pour les responsables ASO de la caravane de rappeler les consignes si des problèmes ont été signalés sur les étapes depuis la dernière réunion mais c’est aussi surtout le moment de présenter les procédures d’évacuation des étapes de montagne, les déviations éventuelles pour certains véhicules. Ce soir-là à Marseille, pas de chef caravane. Pas grave en soi surtoutLire la suite
L’arrivée à Marseille a été forte en sensations. Tout d’abord, nous sommes arrivés sur Marseille par les hauteurs et Cassis. Je ne connaissais pas ce coin et c’est vraiment magnifique je dois dire. Par contre, une fois les jolies routes de moyenne montagne descendues et l’entrée dans Marseille proche, le visage change radicalement. On aperçoit les immeubles et on entre par l’arrière de Marseille. Déjà, la provence n’est plus si belle à cet endroit-là… Ensuite, la ligne d’arrivée était tout en longueur et, étant en fin de caravane, comme d’habitude,Lire la suite
Le départ des Orres a été matinal, comme les jours précédents. A force, cela ne faisait plus grand-chose à vrai dire. Je m’étais levé très tôt, le petit déjeuner dans l’hôtel étant très copieux. Mon souvenir était le bon, c’était l’occasion de bien manger pour éviter la fringale en cas de jour de poulet, ce qui d’après mes calculs pouvait être le cas ce jour. Aussi, il fallait un certain temps pour quitter les chambres, celles-ci étant situées 4, 5 voire 6 étages en contrebas de l’accueil, flanc de montagneLire la suite
La montée finale vers les Orres arrivait comme la cerise sur le gâteau. Les 15 derniers kilomètres furent vraiment jouissifs ! Personne devant, personne derrière, quatre pick-up puissants dans les mains…une bien belle équation pour une non moins belle fin de journée ensoleillée. Après la journée passée à rouler lentement, nous nous sommes fait plaisir en utilisant la puissance des véhicules. Non pas en dépassant les limitations de vitesse mais en appuyant un peu sur l’accélérateur sur les petites routes de montagne en restant bien entendu très prudents. Pas questionLire la suite
En haut du Galibier restaient encore à parcourir 40 kilomètres en descente donc sans vraiment beaucoup de spectateurs à part dans les derniers kilomètres. Tout doucement, la caravane se dirigea vers Briançon. Heureusement pour nous, le président fit la fin de l’étape dans la voiture du directeur de course, ce qui nous permit de nous faire doubler par son escorte, une attraction non négligeable. En effet, quoi de mieux qu’un cortège de motards, de grosses berlines françaises et de voiture de police banalisées descendant à toute allure et nous doublantLire la suite
Une fois le signal de départ donné, le départ réel de la caravane du parking est toujours donné après un temps de latence dépendant de l’emplacement dans la caravane. A cause de cela et de notre placement dans la station de Val d’Isère ce jour-là, nous avons eu bien le temps d’admirer le paysage offert par la station. Le ‘à cause’ devint un ‘grâce’ en quelque sorte ce matin-là. Entre les chalets anciens bien conservés, les vaches dans les prés et les flancs de montagne verdoyants par ce magnifique tempsLire la suite

Partie 24 : Val d’Isère

Posté le 15/02/2008par Martindans Récit Caravane, Tour de France

Le réveil a été difficile le lendemain car lorsqu’on a du mal à trouver le sommeil, c’est toujours sur le petit matin qu’on dort le mieux. Conséquence de ce principe : lever très tôt et très difficile ce matin-là (cf : Photo portrait. Admirez les petits yeux !). Petit déjeuner rapide à cette heure matinale d’autant plus que le coin restauration de l’hôtel Formule 1 était vraiment petit et donc vite rempli de tous les caravaniers voulant rapidement ingurgiter quelque chose avant de partir en direction de Val d’Isère. J’avaisLire la suite
Cette nuit-là avec la chaleur étouffante de l’hôtel Formule 1 d’Albertville, ce qui devait être une bonne nuit de sommeil se transforma en quelques dizaines de minutes de sommeil à tout casser. Je pense avoir dormi entre une heure ou deux. Encore si je m’étais vraiment reposé étant allongé, cela aurait été mais là, par près de 30°, dans l’atmosphère confinée de l’hôtel, c’était vraiment très très malsain. Une nuit magique. Ce genre de nuit pendant laquelle on se dit tout le temps qu’il faut dormir et pendant laquelle, malgréLire la suite
Après le magasin Decathlon, nous avons continué notre virée déconnade dans un autre magasin de sport où nous nous sommes livrés à des essayages en folie. Ensuite, retour à l’hôtel pour, du moins au début, ne rien faire car il nous avait été dit qu’on ne pourrait rien faire avec les véhicules l’après midi. C’est d’ailleurs ce qui nous avait poussés à partir au centre commercial à pied pour manger et faire les courses. Cela m’a valu de magnifiques cloques, ayant omis (pas les œufs de caille) mais les chaussettesLire la suite
La journée de repos commença de la plus belle des manières, avec un réveil tardif…très tardif même ! Entre 11h et midi pour les plus matinaux. Il est impressionnant de voir comme on peut récupérer lorsqu’on peut dormir sans contrainte de durée sur le Tour. Et la fatigue est vraiment là, car pour dormir autant dans un hôtel comme le Formule 1 d’Albertville, il faut vraiment être fatigué, nous le verrons un peu plus loin dans le récit ! Réveil tardif dans un hôtel veut dire aussi absence de petitLire la suite