Partie 33 : Début de soirée calme à Sète

Posté le 25/02/2008 à 15 h 00 min par dans Récit Caravane, Tour de France

L’étape qui suivit Marseille sembla longue alors qu’elle ne l’était pas. La chaleur, la fatigue, le contrecoup des Alpes sans doute et aussi le fait qu’on nous ait détournés au départ de l’étape pendant un petit moment. Etre détourné n’est encore trop gênant quand il d’agit de rater quelques mètres de l’étape mais quand comme là, on rate plusieurs kilomètres de l’étape, c’est vite ennuyant car hors du parcours, on ne peut rien distribuer, simplement, rouler les uns derrière les autres et attendre d’arriver en bout de déviation.
Le début d’étape a été un peu ennuyant ce jour-là. Après, pour le reste de l’étape, je résumerai en peu de mots finalement, platanes, longues routes sinueuses et pleines de charme. On dirait le Sud comme le dit si bien la chanson.

L’arrivée à Montpellier était attendue par pas mal de monde dans la caravane car il y avait une soirée ce soir-là à Montpellier, une soirée PMU. Personnellement, sur le Tour, à part la soirée d’ouverture, je ne suis pas très soirée. Simplement car avec le rôle de chauffeur et l’attention de tous les instants qu’il faut avoir, je considère que la fatigue est déjà intense sans en rajouter. De plus, les déplacements s’effectuant en groupe, on se retrouve régulièrement retardés par ceux, complètement imbibés, qui volontairement ou pas, oublient l’heure de départ et retardent tout le monde. Vous avez compris que je ne suis pas sorti ce soir-là. Je ne me suis pas couché non plus avec les poules mais ne suis pas sorti, la soirée n’étant pas tout près non plus.
Nous reviendrons plus tard sur la soirée.

Nous logions à Sète ce soir-là. La route de l’hôtel n’a pas été trop longue. Quelques ralentissements à l’arrivée dans Sète à cause de multiples ronds-points. D’ailleurs à ce propos, la France est vraiment LE pays de ronds-points. On s’en rend vraiment compte quand on fait 10000km en 3 semaines ! Dans certaines villes ou agglomérations, on sait s’en prendre plusieurs en moins d’un kilomètre. Comme ça, rapidement, plusieurs villes me reviennent. Tarbes dont nous parlerons plus tard, Pau également et Toulouse mais ce n’était pas les seules. Evidemment, ces jugements sont complètement subjectifs. La plupart du temps, nous étions logés dans des zones d’activité, endroits propices aux ronds-points. Mais je reste persuadé, blague à part, que la France a un faible pour les ronds-points sensés améliorer la circulation et remplaçant les feux tricolores aux carrefours. Je reste très sceptique. Passons. Arrivée dans les temps à l’hôtel. Chose pratique, à 200 mètres de l’hôtel, se trouvaient une station service et un car-wash. Ce soir-là, c’était lavage intégral au jet. A la station, nous avions aidé une voiture ne démarrant en la poussant et en la déplaçant. Je me souviens avoir cédé ma place plus ou moins étant très musclé :) du haut du corps. Ceux qui me connaissent bien auront saisi le comique la plaisanterie. No comment merci.

Comme tous les soirs, après le lavage, direction le chargement. Notre chauffeur avait garé la remorque sur un parking un peu à l’écart du port de Sète, un parking en poussière blanche…Imaginez la suite…Nous avons du arriver doucement pour ne pas soulever de poussière. Celle-ci aurait pu se coller au stick des véhicules et le lavage aurait été complètement vain. Le lendemain, le lavage des jantes a été obligatoire, nous n’y avons pas échappé. Pour le reste, nos précautions ont suffi.
Avant de nous garer, nous avons fait le Tour de la ville. Non pas pour découvrir mais simplement car nous avions raté l’entrée du parking et que le tour du port était en sens unique. Un tour gratuit dans Sète à saluer les autres caravanes nous croisant et se demandant ce que nous faisions dans la direction opposée à l’hôtel et au chargement.

Après tout ça, le chargement s’est fait rapidement et le retour à l’hôtel fut le bienvenu. Un Etap Hôtel avec wifi bien confortable. L’occasion de prendre quelques photos dans la chambre dont une bien marrant à travers le hublot de la douche…
C’est là que j’ai pu faire l’une de mes premières mises à jour de blog en wifi. En même temps, je n’ai pas raconté grand chose. Devoir taper du texte dans une mini fenêtre dans Opera mini avec un mini clavier sur un HTC s620 le soir à 22h en étant fatigué avec les yeux piquant, se fermant, ce n’est pas comme taper sur un clavier d’ordinateur !

A propos de

Tombé dans le vélo à l'adolescence, je n'ai cessé de rouler depuis en essayant de constamment suivre l'actualité du monde cycliste. Je vis le vélo comme une passion, un sport et un mode de vie, chaque coup de pédale après l'autre.

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