Partie 32 : Marseille ou le n’importe quoi 2/2

Posté le 23/02/2008 à 15 h 00 min par dans Récit Caravane, Tour de France

Le parking caravane départ du jour était celui de l’arrivée de la veille derrière le Vélodrome. Il fallait qu’on retraverse la ville comme la veille. Cela nous promettait bien du plaisir.
Au début, la route se passa sans problème aucun, GPS aidant, le fameux GPS qui effectuait un retour en grâce après la déconvenue Mappy de la veille. Il faut admettre que ce genre d’engins peut être très utile de temps en temps. Mais au début, cela n’était pas très utile ce matin-là. Périphérique, grandes artères. Tout se compliqua quand nous sortîmes des grands axes pour traverser la ville.

Une grande ville le matin, ce n’est jamais facile d’y circuler, et c’est un bel euphémisme que de le dire. Quand, dans cette ville, il faut en plus imposer son véhicule au carrefour pour être sûr de passer au feu vert, ça devient n’importe quoi. De plus, bien que conduisant de gros véhicules, il nous fallait éviter à tout prix d’abîmer le stick recouvrant la carrosserie, je vous le rappelle, en évitant tout choc avec d’autres véhicules.
Et ce ne fut pas facile car entre les voitures tournant sans clignotant, les motos et scooters doublant n’importe où et même lorsque la place manquait, les véhicules de livraison aux portes non fixées menaçant de rayer les véhicules. Notre caravane arriva à bon port sans une égratignure, on pourrait presque dire que c’était inespéré.

Mais ce qui semblait inéluctable se passa, un véhicule fut touché par un autre ! Ce qui est notoire dans cet accident est que le véhicule de la caravane mis en cause était un char, ce même char qui était fort haut et assez large et qui nous avait obligés à prendre les itinéraires bis la veille. Mais ce qui l’est encore plus est que l’autre véhicule mis en cause et 100% en tort, le véhicule ayant délibérément forcé le passage alors que la place manquait, était une voiture banalisée de la BAC.

Sur le parking caravane, le char arriva un peu à la bourre avec son côté droit râpé et suivi par la voiture de la BAC dont les quatre occupants étaient visiblement plus intéressés par les hôtesses du char, en tenue sexy il faut dire, plutôt que par les dégâts sur leur voiture ou même sur le char. Ces hommes étaient des clichés de l’image machiste du flic de la BAC, dégaine de cowboy, silhouette musculeuse, lunettes de soleil, pistolet à la ceinture…
Ils n’avaient pas conscience de ce que le char représentait pour la marque concernée et pour la caravane. Les quatre hommes de la BAC étant apparemment ‘chauds’ lors de l’accrochage, un garde républicain était venu assister au constat l’air de rien afin que tout se passe bien.
Tout se passa bien et après quelques retouches de peinture et de stick, le char fut bon pour repartir presque comme si rien n’était arrivé…

L’étape s’élança sous une chaleur intense. Je n’étais pas mécontent qu’on s’en aille car comme vous l’avez compris ces derniers articles, Marseille ne m’a pas laissé un grand souvenir.

En repartant vers le départ réel, le passage par le vieux port a été sympa il est vrai. Je ne peux pas nier que ce quartier a un certain charme. Un certain charme qui n’efface néanmoins pas tous les autres points négatifs. C’est dommage car il a fait très beau, il a fait chaud, il y avait la mer, du relief….
Tout était pourtant là pour que ce soit parfait.

A propos de

Tombé dans le vélo à l'adolescence, je n'ai cessé de rouler depuis en essayant de constamment suivre l'actualité du monde cycliste. Je vis le vélo comme une passion, un sport et un mode de vie, chaque coup de pédale après l'autre.

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